SAINT CREPIN, SAINT ENGUERRAN
A la saint-Crépin, la pie monte au sapin.
SAINT ENGUERRAN
L'un des hommes les plus savants de son temps, a-t-on coutume de dire encore maintenant. Le saint Abbé de l'abbaye de Saint-Riquier au diocèse d'Amiens était d'une grande charité, d'une grande patience, mais aussi d'une grande fermeté. Atteint d'une paralysie, il s'estimait heureux de racheter ainsi ses fautes. Certains des moines, qui avaient hésité à le faire remplacer dans sa charge, revinrent très vite sur leur projet, tant était grande sa sollicitude et ses attentions pour toute sa communauté.
SAINT CREPIN ET SAINT CREPINIEN
Venus de Rome, ils se firent cordonnier pour mieux annoncer l'Evangile, ils chaussaient gratis les pauvres et les riches ne connaissaient pas de meilleures chaussures. Tous ils s'attardaient avec plaisir pour entendre parler du Christ. Les français les disent avoir vécu dans la région de Soissons. Les anglais les font vivre dans le Kent. Shakespeare en fait la louange dans «Henri V» et dans «Jules César». Mais tous s'accordent à dire qu'ils donnèrent le témoignage du martyre. Leur «Passion» précise même que leurs bourreaux coupèrent leur peau en lanières. Avec eux, nous fêtons saint Rufin et saint Valère, qui, eux, choisirent d'être gardiens de grenier à blé afin de parler plus facilement avec les paysans des alentours. Ils donnèrent aussi le témoignage suprême de la foi.